Joy Division lyrics by Ian Curtis (Singer of Joy Division)

Translated by Stéphane Chabrières

LOVE WILL TEAR US APART - L'amour nous déchirera


When the routine bites hard
and ambitions are low
And the resentment rides high
but emotions won't grow
And we're changing our ways,
taking different roads
Then love, love will tear us apart
again

Why is the bedroom so cold
Turned away on your side?
Is my timing that flawed,
our respect run so dry?
Yet there's still this appeal
That we've kept through
our lives
Love, love will tear us apart again

Do you cry out in your sleep
All my failings exposed?
Get a taste in my mouth
As desperation takes hold
Is it something so good
Just can't function no more?
When love, love will tear us apart
again


Quand la routine nous ronge,
et que les ambitions sont au plus bas
Quand le ressentiment nous envahit
mais que les émotions ne viennent pas
Et nous changeons nos habitudes,
En prenant des chemins différents
Alors l'amour, l'amour nous déchirera encore

Pourquoi la chambre est-elle si froide?
Tu t'es tournée de ton côté
Ai-je manqué de synchronisation,
Notre respect s'est-il autant asséché?
Mais il y a encore ce désir
Que nous avons gardé tout au long de nos vies
L'amour nous déchirera encore

Gémis-tu dans ton sommeil
Tous mes échecs mis à jour
Il y a ce drôle de goût dans ma bouche,
Tandis que le désespoir m'étreint
Est-ce que quelque chose d'aussi bien
Ne peut simplement plus fonctionner?
Quand l'amour, l'amour nous déchirera encore

 


Decades (1980) - Décennies


Here are the young men, the weight on their shoulders,
Here are the young men, well where have they been?
We knocked on the doors of Hell's darker chamber,
Pushed to the limit, we dragged ourselves in,
Watched from the wings as the scenes were replaying,
We saw ourselves now as we never had seen.
Portrayal of the trauma and degeneration,
The sorrows we suffered and never were free.

Where have they been?
Where have they been?
Where have they been?
Where have they been?

Weary inside, now our heart's lost forever,
Can't replace the fear, or the thrill of the chase,
Each ritual showed up the door for our wanderings,
Open then shut, then slammed in our face.

Where have they been?
Where have they been?
Where have they been?
Where have they been?


Voici les jeunes hommes,
le poids sur leurs épaules
Voici les jeunes hommes,où sont-ils passés?
Nous avons frappé aux portes de la chambre de l'Enfer la plus sombre
Poussés aux limites,nous nous sommes traînés là
Nous avons regardé depuis les coulisses les scènes se rejouer
Nous nous sommes vus comme jamais auparavant
Portrait du traumatisme et de la dégénérescence
Les peines que nous avons endurées et qui n'ont jamais cessé

Où sont-elles passées?
Où sont-elles passées?
Où sont-elles passées?
Où sont-elles passées?

Las de vivre, maintenant notre coeur est perdu à jamais
Impossible de remplacer la peur, ou l'excitation de la poursuite
Ces rituels ont ouvert la porte à nos errances
Ouverte puis refermée, puis claquée au visage

Où sont-elles passées?
Où sont-elles passées?
Où sont-elles passées?
Où sont-elles passées?

 


Passover (1980) -Passage


This is a crisis I knew had to come
Destroying the balance I'd kept
Doubting, unsettling and turning around
Wondering what will come next

Is this the role that you wanted to live?
I was foolish to ask for so much
Without the protection and infancy's guard
It all falls apart at first touch

Watching the reel as it comes to a close
Brutally taking its time
People who change for no reason at all
It's happening all of the time

Can I go on with this train of events?
Disturbing and purging my mind
Back out of my duties, when all's said and done
I know that I'll lose every time

Moving along in our god-given ways
Safety is sat by the fire
Sanctuary from these feverish smiles
Left with a mark on the door

Is this the gift that I wanted to give?
Forgive and forget what they teach
Or pass through the deserts and wastelands once more
And watch as they drop by the beach

This is a crisis I knew had to come
Destroying the balance I'd kept
Turning around to the next set of lives
Wondering what will come next

Je savais que je devais traverser cette crise,
Détruisant mon fragile équilibre.
Doutant, m’agitant et tournant en rond,
Me demandant quel est l’avenir.

Est-ce le rôle que tu voulais jouer ?
J’étais fou de demander autant.
Sous la protection et la garde de l’enfance,
Tout s’écroule au premier contact.

Regardant le film se terminer,
Faisant brutalement un arrêt sur image,
Les gens qui changent sans raison aucune,
C’est tout le temps la même chose.

Puis-je continuer à ce rythme ?
Perturbant et purgeant mon esprit,
Une fois débarrassé de mes devoirs, quand tout sera dit et fait,
Je sais que je perdrai à chaque fois.

Suivant les préceptes de Dieu,
La sécurité se trouve près du feu,
Sanctuaire à l’abri de ces sourires fiévreux,
Avec un message sur la porte,

Est-ce tout ce que j’avais à offrir ?
Ils enseignent le pardon et l’oubli,
Ou à traverser une fois de plus des déserts et des terres désolées,
Et les regardant tomber sur la plage.

Je savais que je devais traverser cette crise,
Détruisant mon fragile équilibre,
Attendant les prochains rôles à jouer,
Me demandant quel est l’avenir.

 


Atrocity Exhibition (1980) -Le musée des horrreurs


Asylums with doors open wide,
Where people had paid to see inside,
For entertainment they watch his body twist
Behind his eyes he says, 'I still exist.'

This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.

In arenas he kills for a prize,
Wins a minute to add to his life.
But the sickness is drowned by cries for more,
Pray to God, make it quick, watch him fall.

This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.

This is the way.
This is the way.
This is the way.
This is the way.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.

You'll see the horrors of a faraway place,
Meet the architects of law face to face.
See mass murder on a scale you've never seen,
And all the ones who try hard to succeed.

This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.
This is the way, step inside.

And I picked on the whims of a thousand or more,
Still pursuing the path that's been buried for years,
All the dead wood from jungles and cities on fire,
Can't replace or relate, can't release or repair,
Take my hand and I'll show you what was and will be.


Des asiles aux portes grandes ouvertes,
Où ils ont payé pour voir à l’intérieur,
Pour se divertir ils regardent son corps se tordre,
Ses yeux disent : « Je suis encore vivant ».

Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.

Dans les arènes il tue pour une récompense,
Gagne une minute de plus à vivre.
Mais la nausée est noyée sous les cris qui réclament toujours plus,
Priez Dieu qu’on en finisse, voyez sa chute.

Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.

Par ici.
Par ici.
Par ici.
Par ici.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.

Vous verrez les horreurs d’un lieu lointain,
Rencontrerez en tête en tête les architectes de la loi.
Vous verrez le crime de masse comme jamais vous n’avez vu,
Et tous ceux qui luttent pour réussir.

Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.
Par ici, entrez.

Et j’ai suivi les fantaisies d’un millier de personnes ou davantage,
Empruntant toujours le chemin enterré depuis des années,
Tout ce bois mort des jungles et les villes en feu,
Impossible de remplacer ou raconter, de soulager ou réparer,
Prends ma main et je te raconterai ce qui fut et sera.

 


© 2006 stephane chabrieres